Ils auraient inspiré le réalisateur Ang Lee pour une magnifique scène de combat de son film Tigre et dragon, toujours est-il qu'on avait apprécié ce décor ainsi que celui très vert des montagnes d'Arashiyama. Cela reste une destination très touristique, surtout pour les japonais (plus encore à l'automne et en mars, pour une tradition purement kyotoïte durant laquelle les jeunes filles de 13 ans traversent le pont en bois Togetsukyo) mais on arrive à trouver des coins très calmes dès qu'on s'éloigne des rues principales qui conduisent directement de la gare ou de l'arrêt de bus aux attractions principales.

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Pour être tout à fait honnêtes, nous avions proposé à Mr Ti et Yaya un tour dans la montagne des singes (proposition du bout des lèvres de Dariasan qui a décrété qu'on avait une montagne pour observer les macaques à côté de Strasbourg) mais nous nous sommes dégonflés devant la rude montée qui y menait après 1h30 de vélo dans la moiteur.

On s'est donc ressourcés au bord de la rivière Hozugawa, en regardant passer les barques qui en font la descente depuis Kameoka jusqu'à Arashima, et ce depuis plus de 500 ans.

 

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Après avoir laissés nos vélos sur les rives du cours d'eau (difficile à croire mais au Japon, garer son vélo à un endroit adéquat et sans risque de gêner qui que ce soit n'est pas une mince affaire. Il y a 3 ans, nous avions évité de peu de nous les faire enlever par la fourrière à Arashiyama-même pour finir, un jour avant le départ, par y arriver), nous avons traversé le parc kameyama et avons visité les jardins d'une villa d'une ancienne gloire du cinéma muet, Okochi Sanso (1896-1962) située sur les hauteurs d'Arashiyama qui offrent une belle vue sur Kyoto (on y distinguait nettement le Daimonji et la Tour de Kyoto).

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Un thé vert (macha froid en été) et une pâtisserie étaient offerts avec l'entrée, délicieux pour les uns, un peu amer (le thé) pour les plus jeunes.

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Après avoir traversé la bambouseraie, toujours impressionnante, nous avons rejoint l'allée principale bordée de magasins, mangé glace au thé vert et concombres glacés au passage - on boit plus qu'on ne mange aux heures les plus chaudes, surtout après l'effort - et retrouvé nos vélos en bonne place, ouf !

 

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Nous avons fini par un tour à vélo dans les rues autour des temples (il y en a de très beaux à voir à Arashiyama mais nous avions opté pour une journée temple-off), déjà complètement désertes, ceux-ci étant fermés au public souvent dès 16h, 17h au plus tard.

Ce fut l'occasion de voir quelques anciennes fermes au toit de chaume et de vieilles statues (à noter : rechercher leur signification. Mr Ti leur trouvait une ressemblance avec les statues incas).

 

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Nous sommes également tombés sur un jardin sec dans le coin d'une rue avec une drôle de stèle qui semblait rendre hommage à ces torpilles kamikaze guidées par un soldat (kaiten) pendant la deuxieme guerre mondiale.

 

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Les 20 kms d'aujourd'hui méritaient bien un réconfort : on l'a trouvé avec notre premier kaiten-zushi de cette année (les fameux suhis tournants, très accessibles et populaires ici).

 

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Eikando Zenrin-ji
Jardins de rue
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